Afro découverte :Fatou la Malienne, Fatou la Belle, Fatou le Rêve
Les cinéphiles pensent immédiatement à elle une fois que l’on mentionne le film Fatou la Malienne, son premier film, où elle a joué le rôle principal en 2001. Sa beauté et sa brillante – et précoce – réussite éblouissent toute la jeune génération féminine africaine qui rêve septième art. « Je suis très contente de voir une fille telle que Fatou N’diaye évoluer et gravir petit à petit les échelons dans ce milieu très controversé qu’est celui des acteurs français. Je te souhaite une belle et longue carrière et j’espère pouvoir avoir la même chance que toi car je suis une passionnée du cinéma et je rêve de pouvoir tourner un jour, un film » déclare une internaute sur le site Biostars International.
Fatou N’diaye, Fatou la Malienne, Fatou l’Africaine, Fatou le Rêve, est née à Saint Louis au Sénégal en 1980. Elle rejoint la France dès l’âge de huit ans et est repérée en 1997 par Oliviero Toscani, le photographe des publicités pour la marque Benetton qui la pousse à devenir mannequin. Quatre ans après, en 2001, elle signe l’exploit dans son premier film, Fatou la Malienne, avec 8,5 millions de téléspectateurs et des récompenses dont un FIPA d’or. Un an après, elle figure dans la superproduction française Astérix et Obelix, mission Cléopâtre d’Alain Chabat dans le rôle d’Exlibris, aux côtés de grands noms du cinéma français comme Gérard Depardieu, Monica Belluci, Jamel Debouze…
Riche d’une quinzaine de productions dans sa filmographie, dont le dernier, datant de 2010, Merci papa, merci maman de Vincent Giovanni, la belle Sénégalaise brise, à sa manière, tout un mythe, toute une philosophie, toute une flopée de préjugés collant à la peau des Africains : « Le racisme des Blancs ne permet pas aux Noirs de réussir en France », et envoie un message fort à la jeune génération du continent noir : « Le talent peut survoler et le racisme et toutes les autres formes de discrimination. »
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