La lettre que je devais à Yambo Ouologuem
11 juin 2014
Cher mentor, je me rappelle, ce fut en 1998 que pour la première fois, j’ai mis la main sur votre livre « Le Devoir de violence » dans la bibliothèque de mon père. J’étais collégien, et je n’avais pas, je vous l’avoue, aimé le livre. Je ne l’avais pas compris. Trop compliqué et trop dense. Je ne l’avais repris que trois ou quatre ans plus tard, en classe de première, quand notre professeur de français nous serinait que c’était le plus grand ouvrage de la littérature africaine francophone, avec Les Soleils des Indépendances d’Ahmadou Kourouma. Cette fois-ci, je l’avais lu jusqu’au bout, je l’avais aimé.