Tiens, ma vendeuse d’enfants est une philanthrope
Je m’étais réveillé un matin de 2011 avec une décision, adopter une petite fille malienne. La fille, âgée de sept ou huit ans, je la croisais chaque matin dans une station d’essence où je m’arrêtais pour chercher du carburant. Elle était très belle, avec beaucoup de cheveux, et chantait en bambara aux passants qui lui glissaient des pièces de dix ou vingt-cinq francs Cfa. Elle était, m’avait-on dit, orpheline de…