Joseph, Marie et le féticheur au réveillon…
24 décembre 2012
Décembre à Bamako me rend triste, malheureux. Cinq ans que je suis là, mais je ne m’y fais pas. Je m’y sens toujours aussi enragé qu’un islamiste catapulté dans un temple parmi des chrétiennes en pleines louanges, aussi sevré que Faure Gnassingbé largué dans un séminaire loin des femmes, aussi confus qu’Abdoulaye Wade à un concert de DJ Arafat, aussi indigné qu’un petit puceau peuhl dans une boîte à strip-tease…